Identité communale

Maire : Jean-Charles MOREL (2020-2026)

Population : 3 335 (Insee 2022 population totale)

Nom des habitants : andevilliennes – andevilliens

Région : Haut de France

Département : Oise

Arrondissement : Beauvais

Canton : Méru

Intercommunalité : Communauté de communes des Sablons

Densité : 838 habitants/km2-

Superficie : 4.17 km2

Les communes voisines : Laboissière-en-Thelle, Mortefontaine-en-Thelle, Méru, Esches

Andeville est une petite ville française, située dans le département de l’Oise et la région de Picardie.

La commune s’étend sur 4.17 km² et compte 3 496 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2022.

Avec une densité de 838 habitants par km², Andeville a connu une hausse de sa population par rapport à 2015.

Entourée des communes de Méru, Mortefontaine en Thelle et Anserville, Andeville est située à 3 km au nord-est de Méru, la plus grande ville des environs.

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HISTOIRE

Située à 4 km au nord-est de Méru, Andeville est constituée du bourg et d’un lieu-dit appelé « Angleterre » (auparavant appelé « Les Cornets ». C’est une commune du pays de Thelle.

Le nom d’Andeville vient de Andium Villa et Anatum Villa.

Les armes d’Andeville se blasonnent ainsi :

D’azur à la bande d’argent remplie de gueules, chargée d’un éventail, accosté de deux boutons percés de quatre trous, le tout du second ; accompagné en chef d’une gerbe de blé d’or et pointe de trois couverts du second, en pals mis en bande

Ecu timbré de la croix de guerre 1939-1945.

Andeville ne fut longtemps qu’un village de « laboureur ». Au XVIIIème siècle, apparaît la tabletterie qui consiste en la fabrication de tout un ensemble d’objets de petite ébénisterie (damiers, échiquiers, dés à jour, éventails, dominos, boutons…) en os, ivoire, bois précieux ou nacre. Elle connaît un essor considérable jusqu’en 1900. Une des spécialités d’Andeville était les éventails.

Andeville, étant sur un plateau, n’a pas de source. En 1904, Marchand Hébert propose un don de 50 000 francs pour que la commune fasse creuser un puits avec des pompes pour alimenter la commune. En effet, l’eau potable ne se trouve que dans des puits de plus de 40 mètres ou grâce à l’eau de pluie. En 1911, on arrive à puiser péniblement 18 m3. L’eau potable n’arrive vraiment qu’en 1945 quand la commune adhère au syndicat de Laboissière.

Quelques dates :

En avril 1819, la préfecture impose la création d’une école. A l’époque, le maître faisait la classe chez lui. A ce moment, il s’agit du Sieur Charles CANTIN. Après 1824, la commune achète un corps de ferme où elle établira son école. U nouvel instituteur arrive et aura en plus la charge de clerc laïque. Il sera logé au presbytère. Son salaire est de 300 francs plus des casuelles et des écolages de 50 centimes par enfant et par mois.

Il y a actuellement deux écoles sur andeville, une école maternelle et une école primaire :

  •  Ecole maternelle du centre, qui s’appelle aujourd’hui « école maternelle du petit bouton nacré »,
  • Ecole primaire, qui porte le nom de « Ecole Anatole Devarenne ».

En 1820 : Création du cimetière

Le 31 juillet 1830 : création de la fanfare d’Andeville par Noël DUMAGE

en 1839 : il y a 52 boutonniers à Andeville. La nacre occupe une place très importante.

En 1909 : grève dans les ateliers pendant 3 mois.

EGLISE SAINT-LÉGER

Classée en partie monument historique, fondée par Claude de Montmorency et sa femme Anne d’Aumont, elle fut construite à partir de 1538. Elle possède un choeur polygone de 1547 à fenêtres géminées de style ogival tertiaire ayant leur tête prohibée, agrandie au début du XIXème siècle : partie en brique.

Dans l’église, on trouve deux pierres gravées relatant la fondation de l’église. Ces pierres figurent à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, ainsi qu’une toile de l’école espagnole du XVIIème siècle représent Saint Charles Borromée parcourant les rues de Milan, ainsi qu’un cadre en bois sculpté et doré du XVIIIème siècle.

Avant qu’elle ne fasse l’objet de travaux de restauration dans le cadre de l’Opération Patrimoine, l’église Saint Léger ne présentait pas de désordres majeurs. Néanmoins, si l’intérieur de l’édifice était dans un bon état général, l’extérieur et notamment le chevet, nécessitaient un certain nombre d’interventions. En effet, les façades étaient fissurées, les joins des parties en brique étaient abîmées et certaines pierres avaient besoin d’être changées. Certains vitraux étaient déformés  et cassés et devaient donc être entièrement repris.

Les travaux de restauration ont été menés par la communauté de communes des Sablons en 2008. Ils se sont concentrés sur la restauration de l’extérieur de l’édifice. Ainsi, grâce à la reprise des enduits, des briques et des pierres de taille, les façades ont été rénovées. Les couvertures ont été entièrement démoussées, nettoyées et révisées. Les éléments de la charpente ont fait l’objet de rénovation ponctuelle et les vitraux ont été restaurés et sont munis de protection grillagées.

LES MAIRES DEPUIS 1790

Date de début de mandatDate de fin de mandatNom du maire
17 février 179012 juin 1808LEPORCQ D’AUSQUE
12 juin 180823 décembre 1809BOFFU Charles
23 décembre 18091817LEVASSEUR
18179 mai 1821FAMIN Germain
9 mai 18211825BAULT Jean-Baptiste
182521 juin 1837BAUDE Jean-Baptiste
21 juin 183719 août 1848REMOND Thomas
19 août 18484 février 1852FLEURANT Jules
4 février 18528 juillet 1855REMOND Thomas
8 juillet 185531 janvier 1858BAULT Lucien
31 janvier 18581894FERRET
1900Décembre 1907VAILLANT
Décembre 1907Mai 1909MARCHAND HEBERT Gustave
Mai 1909Décembre 1919BASTARD Elphège
Décembre 1919Mai 1929HENNEGRAVE Lucius
Mai 19291938DOURAIN Robert
19381940DURANT
194027 août 1944PETIT Georges
Août 1944Août 1944GUERVILLE (Abbé, remplacement temporaire suite à fusillade)
19441945CONTY André
1945Mars 1965MASSON Robert
Mars 1965Mars 2001BERGERET Jacques
Mars 2001Mars 2008MOREL Jean-Charles
Mars 2008Mars 2014MOREL Jean-Charles
Mars 2014Mars 2020MOREL Jean-Charles
Juin 2020Mars 2026MOREL Jean-Charles